Dans le dernier numéro de "Pour une meilleure santé (PuMS)", le Dr Boris Hansel et son équipe démêlent le vrai du faux à propos du cholestérol, en s’appuyant sur les dernières découvertes scientifiques.
Cet article est publié en collaboration avec « Pour une meilleure santé » (PUMS) :
l’émission santé grand public conçue par des universitaires. Coproduit par
l’Université Paris Diderot et em&i production, ce rendez-vous mensuel
d’actualité de la santé est animé par le Dr Boris Hansel.
Le
cholestérol n’en finit pas d’alimenter les débats. Au-delà des discussions
scientifiques, légitimes et enrichissantes, beaucoup des polémiques autour de
cette molécule sont nourries par des confusions sur ce qu’est vraiment le
cholestérol, et sur ce qu’il devient dans l’organisme.
Lorsqu’on
n’est pas spécialiste, il peut en effet être difficile de comprendre pourquoi
le cholestérol présent dans l’alimentation (essentiellement dans les produits
animaux, œufs, viande, crustacés…) n’est pas forcément responsable de
l’accumulation du cholestérol sanguin, ou que ce sont des graisses autres que
le cholestérol (en l’occurrence, les acides gras saturés) qui favorisent
l’accumulation de ce dernier dans les artères…
L’hypercholestérolémie, facteur de risque majeur
En
2019, la totalité des groupes d’experts reconnus dans le domaine des maladies
cardiovasculaires considère l’hypercholestérolémie (accumulation de cholestérol
dans le sang au sein des particules qui le transportent appelées LDL, low-density lipoproteins) comme l’un des quatre facteurs de risque
cardiovasculaire modifiables majeurs (au côté du tabagisme, de l’hypertension
et du diabète). Ces mêmes experts recommandent l’utilisation des statines, en
association des mesures hygiéno-diététiques, chez les personnes qui présentent
un risque élevé de développer une maladie cardiovasculaire, dans le but de
réduire ce risque.
En
revanche, l’impact du cholestérol alimentaire (par opposition à celui qui est
fabriqué par l’organisme) sur le risque d’infarctus est moins clair : certaines
études suggèrent un effet délétère, d’autres un effet neutre !
D’où
provient le cholestérol ? Quelle est réellement sa nocivité ? Quand doit-on
prescrire un traitement anticholestérol ? Quels efforts diététiques sont
prioritaires pour limiter l’accumulation de cholestérol dans le sang ? Combien
d’œufs peut-on raisonnablement consommer ?
Ce
nouveau numéro de PuMS répond aux questions que vous vous posez sur le
cholestérol, vous livre des conseils pratiques pour le quotidien et démêle le
vrai du faux en se basant sur les données scientifiques les plus récentes.
Boris Hansel,
médecin, maître de conférences des universités-praticien hospitalier, Université Paris Diderot
Cet
article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative
Commons. Lire l’article original.
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